GVMP s'associe à la Journée européenne de lutte contre la violence dans les soins de santé
GVMP (Gestion de la Violence en Milieu Professionnel) soutient la « Journée européenne de lutte contre la violence dans les soins de santé » et réaffirme son engagement en faveur de la sécurité des professionnels de santé, qu’ils exercent en cabinet libéral, à l’hôpital ou en établissement médico-social.
D’ici septembre 2025, des mesures fortes seront déployées pour mieux protéger les soignants comme l’ont annoncé Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, et Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins.
Ces initiatives s’inscrivent dans la continuité du plan ministériel pour la sécurité des professionnels de santé, lancé en septembre 2023 et consolidé après une large concertation avec les acteurs du secteur. Lors du comité de suivi du 30 janvier dernier, le ministre Yannick Neuder a souligné que ces actions devaient marquer un tournant décisif dans la lutte contre les violences en milieu médical.
Un phénomène alarmant aux conséquences graves
Les agressions contre les soignants ont augmenté de 27 % en 2023 atteignant un niveau critique. Ces violences, désormais quotidiennes menacent non seulement les professionnels mais aussi les patients et la qualité des soins.
Exemple frappant : En février 2025, une altercation aux urgences d’Annemasse a entraîné la fermeture temporaire du service, avec 12 membres du personnel en arrêt de travail.
Les mesures clés prévues d’ici septembre 2025
- Renforcer la sécurité des soignants en ville particulièrement ceux en exercice isolé.
- Intensifier la lutte contre la cyberviolence.
- Améliorer la prise en charge des patients présentant des troubles du comportement liés à des pathologies psychiques ou neurologiques.
- Mieux suivre et objectiver les actes de violence.
- Créer un réseau national de référents sécurité dans chaque Agence Régionale de Santé (ARS).
GVMP s’engage aux côtés des professionnels des soins en proposant une formation certifiée QUALIOPI : « Prévention & Gestion de la violence et des agressions verbales & physiques en milieu hospitalier », pour garantir la sécurité de celles et ceux qui s’engagent pour soigner les autres .
0645263148 |
Site web : https://www.gvmp.fr/hopitaux-cliniques-centres-medico-educatifs-medico-sociaux-medecine-liberale
Témoignage vidéo d'un médecin agressé dans son cabinet
Interview à la Résidence La Boetie au Taillan Médoc suite à la formation "Gestion de la violence & des agressions verbales & physiques en EHPAD"
A une quinzaine de kilomètres du centre-ville de Bordeaux, la maison de retraite La Boétie est un EHPAD rattaché à DOMUS VI, 2ème opérateur privé en 2025 situé dans la commune du Taillan-Médoc dans un quartier résidentiel à proximité de la mairie, des commerces et du Château du Taillan-Médoc.
Ouverte en décembre 2019, la résidence dispose d'un grand parc arboré et d'espaces de vie spacieux à la décoration soignée incluant plusieurs restaurants et salons.
Elle accueille les personnes âgées autonomes, en perte d'autonomie ou dépendantes en séjour permanent ou en court séjour. Elle dispose d'une Unité Protégée pour Personnes désorientées (UPPD) de 14 places pour accompagner les personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer et de troubles apparentés.
En février 2025, la première session de la formation 'Gestion de la Violence en EHPAD' a eu lieu. Nous en avons profité pour échanger avec la direction. Retour sur cette interview…
- Motivations pour la formation
Question : A qui s'adressait la formation " gestion de la violence et des agressions verbales et physiques en EHPAD" et quelles ont été les principales raisons qui vous ont poussé à proposer cette formation ?
Réponse : Cette formation s’adressait aux salariés intervenant/travaillant sur l’UHR, c’est-à-dire les ASD, les ASH et le personnel paramédical.
Cette intervention a été motivée par la prise en charge parfois compliquée de certains résidents pouvant engendrer des impacts physiques et moraux. Il s’agit également d’une demande du personnel dans un besoin d’être en capacité de se protéger ou de prévenir.
Question : Aviez-vous constaté des situations problématiques (violences verbales/physiques) avant la formation ? Si oui, pouvez-vous en décrire brièvement la nature ?
Réponse : Des situations problématiques récurrentes ont été rencontrées sur la résidence que cela soit verbal ou physique. Cela a davantage encouragé cette formation.
Question : Pourquoi avoir choisi cette formation plutôt qu’une autre ?
Réponse : Le format interactif et le contenu adapté de cette formation nous ont attiré vers cette formation.
2. Bénéfices perçus
Question : Quels changements avez-vous observés chez le personnel formé ?
Réponse : Cette formation a permis à nos équipes de gagner de la confiance en elles ainsi qu’une meilleure gestion du stress. En effet, l’approche pratique permet de concrétiser les actions possibles au quotidien.
Question : Selon vous, quel module ou outil a été le plus utile pour vos équipes (théorique ou pratique ou les 2) et quels seraient les points à enrichir, à compléter ou à améliorer
Réponse : L’approche pratique a réellement permis une amélioration de la confiance en soi dans les équipes et donc une réduction du stress dans le cas de situations complexes.
3. Suggestions
Question : Des thèmes complémentaires à aborder pour cette formation ?
Réponse : A ce jour, nous n’avons pas de thème complémentaire à ajouter à cette formation. Nous attendons avec impatience le second module qui permettra un rafraichissement dans les pratiques développées lors du premier module et l’acquisition de nouveautés.
Un grand merci à la direction pour ce retour d’expérience précieux, qui illustre l’importance de la formation dans la gestion des situations complexes en EHPAD.
La violence envers le personnel soignant en EHPAD ne se limite pas aux UHR...
La violence envers le personnel soignant en **EHPAD** (Établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) ne se limite pas à l'Unité d'Hébergement Renforcée (UHR), qui accueille des résidents présentant des troubles du comportement sévères.
Elle peut également survenir dans d'autres services ou situations. Voici les principaux contextes où la violence est observée :
1. Les unités de vie classiques
Dans les unités de vie traditionnelles, les soignants peuvent être confrontés à des comportements violents de la part des résidents, notamment :
Personnes atteintes de troubles cognitifs** (comme la maladie d'Alzheimer ou d'autres formes de démence) : Ces résidents peuvent manifester de l'agressivité verbale ou physique en raison de la confusion, de la peur ou de l'incompréhension de leur environnement.
Personnes souffrant de douleurs chroniques ou de maladies évolutives : La douleur ou l'inconfort peut entraîner des réactions agressives.
2. Les services de soins infirmiers
Les soignants sont souvent exposés à la violence lors des soins quotidiens, tels que :
La toilette: Les résidents peuvent ressentir de la gêne, de la peur ou de la douleur, ce qui peut déclencher des réactions agressives.
Les repas: Les difficultés à s'alimenter ou les troubles de la déglutition peuvent provoquer de la frustration ou de l'agitation.
Les soins médicaux (pansements, injections, etc.) : Ces actes peuvent être perçus comme intrusifs ou douloureux.
3. Les espaces communs
Les lieux de vie collective, comme les salles à manger, les salons ou les jardins, peuvent également être des lieux de tension :
Conflits entre résidents : Des disputes ou des agressions verbales entre résidents peuvent survenir, et le personnel soignant est souvent pris à partie pour gérer ces situations.
- Surpopulation ou manque d'espace: Un environnement bruyant ou surchargé peut augmenter le stress et les comportements agressifs.
4. Les situations de crise ou d'urgence
Hospitalisations ou transferts : Les résidents peuvent réagir avec violence lorsqu'ils sont déplacés ou confrontés à un changement soudain.
Situations de fin de vie : Les familles et les résidents peuvent exprimer de la colère, de la frustration ou de l'incompréhension, ce qui peut se traduire par des comportements agressifs.
5. Les interactions avec les familles
Les proches des résidents peuvent également être une source de violence verbale ou psychologique envers le personnel soignant, notamment dans les situations suivantes :
Insatisfaction concernant les soins : Les familles peuvent exprimer leur mécontentement de manière agressive.
Conflits liés à la prise de décision : Les désaccords sur les traitements ou les orientations de soins peuvent générer des tensions.
6. Les équipes de nuit
Le personnel travaillant de nuit est souvent plus exposé à la violence, car :
Les résidents peuvent être désorientés ou anxieux en raison de l'obscurité ou de l'absence de repères.
Les effectifs sont généralement réduits, ce qui peut augmenter le sentiment d'insécurité.
7. Les résidents présentant des troubles psychiatriques
Certains EHPAD accueillent des résidents souffrant de troubles psychiatriques (dépression, psychose, etc.), qui peuvent engendrer des comportements violents envers le personnel soignant.
Facteurs aggravants
Plusieurs facteurs peuvent augmenter le risque de violence en EHPAD :
- Sous-effectif : Un manque de personnel peut limiter la capacité à gérer les situations de crise.
- Manque de formation: Les soignants non formés à la gestion de la violence peuvent se sentir démunis.
- Environnement inadapté : Un cadre de vie bruyant, surpeuplé ou peu sécurisant peut exacerber les tensions.
Conclusion
La violence en EHPAD est un phénomène multifactoriel qui peut survenir dans divers contextes.
Pour mieux la prévenir, il est essentiel de :
Former le personnel à la gestion des comportements agressifs.
- Adapter l'environnement pour réduire les sources de stress.
- Mettre en place des protocoles de gestion des situations de crise.
Une formation spécifique, comme celle qui est proposée par GVMP "Gestion de la violence verbale et physique en EHPAD", peut donc être très utile pour aider les soignants à faire face à ces situations difficiles.
Plus d'infos :
contact@gvmp.fr
06 45 26 31 48
Nécessité de formation des soignants en EHPAD face à la maladie d'Alzheimer
La mesure de la qualité de la formation de GVMP s'appuie sur différents outils dont notamment
- Un questionnaire à chaud pour le personnel soignant qui a participé à la formation
- Un document sur l'évaluation des acquis avant et après la formation
- La mesure du NPS.Plus d'infos sur le NPS
Violence dans les IME-ADAPEI la nécessité de former les éducateurs
Le besoin impératif de formation pour les éducateurs en IME face à la violence des enfants handicapés
Les Instituts Médico-Éducatifs (IME) accueillent des enfants et adolescents en situation de handicap, souvent atteints de troubles neurodéveloppementaux, psychiques ou comportementaux.
Si leur mission est de favoriser l'inclusion et le développement personnel des jeunes, les éducateurs se retrouvent parfois confrontés à des comportements violents. Face à cette réalité, la nécessité de formations spécifiques devient une priorité absolue.
Développer des compétences d'intervention
Les formations doivent également inclure des stratégies concrètes pour gérer la violence. Les techniques de désamorcement verbal, la gestion des crises et les interventions physiques sécurisées sont autant d'outils indispensables.
Par exemple, apprendre à évaluer le niveau de tension d'un enfant permet d'intervenir au bon moment, avant que la situation ne dégénère.
Conclusion
Dans les IME, la violence des enfants handicapés ne doit pas être perçue comme une fatalité, mais comme un signal à décrypter et à accompagner.
Une formation adaptée et régulière des éducateurs est donc essentielle pour garantir la sécurité et le bien-être de tous. Cela passe par la connaissance des troubles, le développement de compétences d'intervention et de prévention, ainsi que le soutien psychologique des professionnels.
En investissant dans ces formations, les IME peuvent créer des environnements inclusifs où chaque enfant peut évoluer en toute sécurité.
Le partenariat IME/ADAPEI & GVMP
GVMP est intervenu à plusieurs reprises dans plusieurs établissements en région centre et propose une formation spécifique d'une demi-journée sur la gestion des agressions physiques des éducateurs.
De nombreux exercices sont proposés pour permettre aux éducateurs de travailler en groupe sur des techniques de maîtrise et de contrôle. Ces méthodes leur offrent les moyens de se protéger tout en préservant l'intégrité des enfants